« Je pense qu’un homme heureux a plus de chances de bien jouer qu’un homme malheureux. » Mardi 4 juin, Kylian Mbappé est libéré. La veille, il a clos l’interminable feuilleton de son transfert du Paris Saint-Germain (PSG) au Real Madrid, source de vives tensions avec le club de la capitale. La star de l’équipe de France de football s’élance avec ambition vers l’Euro, qui doit commencer dix jours plus tard en Allemagne. Une affaire personnelle pour celui qui a précipité l’élimination des Bleus lors de la précédente édition, en manquant un tir au but, en huitièmes de finale, face à la Suisse.
Las, le dimanche 9 juin, pendant que les joueurs de Didier Deschamps patinent à Bordeaux dans un match de préparation soporifique face au Canada (0-0), Emmanuel Macron constate la victoire du Rassemblement national (RN) aux élections européennes, dissout l’Assemblée nationale et convoque des législatives pour la fin du mois. Quand ils s’envolent pour l’Allemagne, le 12 juin, les Tricolores ne savent pas encore que la campagne électorale fiévreuse qui s’ouvre ne va pas les lâcher, jusqu’à leur élimination face à l’Espagne, en demi-finale, deux jours après le second tour.
Il vous reste 69.96% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.