- Le parti D66 est en tête des projections de l’agence de presse ANP ce vendredi 31 octobre.
- Son leader, Rob Jetten, est bien placé pour devenir le plus jeune dirigeant des Pays-Bas.
- Les résultats définitifs des élections législatives ne seront pas annoncés avant lundi soir.
Le leader du parti centriste néerlandais, Rob Jetten, a revendiqué la victoire aux élections législatives néerlandaises, ce vendredi 31 octobre en début d’après-midi. L’agence de presse néerlandaise ANP avait annoncé juste avant que, selon les projections, l’extrême droite de Geert Wilders ne pourrait pas combler son retard, alors que le décompte des voix est encore en cours. Le leader de D66, Rob Jetten, est donc bien placé pour devenir le plus jeune dirigeant des Pays-Bas, à 38 ans, même si de longues négociations de coalition l’attendent.
Les résultats d’une circonscription sont toujours attendus, tout comme les votes des Néerlandais résidant à l’étranger, qui soutiennent traditionnellement le centre et la gauche. Pour l’heure, Rob Jetten détient une avance de 15.155 voix sur Geert Wilders. Les résultats définitifs ne seront pas annoncés avant lundi soir au plus tôt.
Une coalition difficile à bâtir
Les principaux responsables politiques se réuniront au Parlement mardi 4 novembre pour élire un « éclaireur »
, qui sondera les partis afin de déterminer qui est prêt à travailler avec qui. Il revient au chef du parti ayant obtenu le plus de voix de choisir l’éclaireur et de prendre la tête du processus de formation d’une coalition, qui durera plusieurs mois. D’ici là, le Premier ministre par intérim Dick Schoof reste aux commandes : « Je pense que je serai toujours Premier ministre à Noël »,
a avancé ce dernier.
D66 dispose de 26 sièges. S’il est confirmé vainqueur des élections, Rob Jetten devra donc former une coalition de partis, avec une majorité d’au moins 76 sièges au Parlement. Pour y parvenir, il devra sans doute former une « grande coalition »
avec le CDA (18 sièges), parti de centre-droit, le VVD (22 sièges), parti libéral, et le groupe Verts/Travailliste (20 sièges), parti de gauche. Des interrogations subsistent cependant quant à la possibilité d’une collaboration entre ces deux dernières formations politiques.













