Un majordome de Matignon, résidence du Premier ministre, a été condamné, samedi 9 novembre, à un an de prison, dont six mois avec sursis.
L’homme de 26 ans, en arrêt maladie, avait été arrêté, jeudi 7 novembre, dans le 10ᵉ arrondissement de Paris, alors qu’il était en train de vendre de la cocaïne.
Il était en poste à Matignon depuis Jean Castex (nouvelle fenêtre). Un membre de l’intendance du Premier ministre, Michel Barnier, a été déféré, samedi 9 novembre, dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité pour « cession de cocaïne ». L’homme, âgé de 26 ans, a été condamné des chefs de transport, détention, acquisition, offre ou cession de stupéfiants, à 3000 d’amende et à une peine d’un an de prison, dont six mois avec sursis, a appris TF1info auprès du parquet de Paris, confirmant une information du Parisien (nouvelle fenêtre). La partie ferme est aménageable en détention à domicile sous surveillance électronique.
Maître d’hôtel à Matignon depuis 2022, l’individu, Vincent P., a été arrêté, jeudi 7 novembre, vers 22h45, dans le 10ᵉ arrondissement, surpris en flagrant délit en pleine transaction. Les policiers ayant procédé à son interpellation, au pied d’un immeuble situé rue des Petites-Écuries, ont retrouvé sur lui l’équivalent de 51 grammes de cocaïne, pour un prix de revente estimé à 3300 euros, et la somme de 1400 euros en argent liquide. Ce seuil (plus de 50 grammes) a conduit à la saisine de la brigade des stupéfiants.
En arrêt maladie depuis mars 2023
Dans cette affaire, révélée au moment même où le ministre de la Justice, Didier Migaud, et son homologue de l’Intérieur, Bruno Retailleau, ont dévoilé, vendredi 8 novembre, le nouveau plan de l’exécutif pour lutter contre le narcotrafic, le majordome a reconnu les faits dès son placement en garde à vue. Dès lors, il a pu bénéficier d’une comparution en reconnaissance préalable de culpabilité.
Entré à Matignon en 2022, où il a déclaré être employé, Vincent P. n’y travaillait plus depuis mars 2023 en raison d’arrêt maladie. Selon Le Parisien, le maître d’hôtel de formation est passé sous le statut de « grave maladie » depuis décembre, avec un congé renouvelé jusqu’en mai 2025.