samedi, mai 11

A moins de trois mois de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques (JO) de Paris, tous les médias montrent les muscles et affichent leur volonté d’en être. La presse écrite n’y échappe pas. Plusieurs journaux quotidiens, dont Le Parisien et L’Equipe, ont tenu des conférences de presse début avril pour mettre en avant leurs dispositifs respectifs, tandis que d’autres, comme Le Figaro, l’hebdomadaire féminin Elle ou encore le site Web 20 Minutes, rivalisent de communiqués vantant leurs couvertures à l’approche de cet événement sportif planétaire.

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Impossible de passer à côté, pour des raisons éditoriales : cent ans après avoir organisé ses derniers JO d’été à Paris, la capitale française s’apprête à accueillir plusieurs millions de touristes, de spectateurs et d’athlètes. Pour les médias, les enjeux sont évidemment sportifs, mais ils sont tout aussi politiques, économiques, géopolitiques, environnementaux que sécuritaires (en raison des craintes d’attentat).

Les rédactions s’organisent donc pour que les différents services et spécialistes soient sur le pont et disposent d’accréditations, précieux sésame délivré au compte-gouttes par le Comité international olympique. L’Agence France-Presse revendique d’en avoir obtenu un peu plus de deux cents pour ses journalistes.

Directs en ligne

L’agence de presse va couvrir les Jeux à travers des formats textes, photos, vidéos, et en six langues (français, anglais, arabe, espagnol, portugais et allemand par le biais de la filiale Sport-Informations-Dienst). « On a la spécificité de travailler pour quatre mille clients, dont 1 800 médias dans le monde », explique Pierre Galy, à la tête du département sport. Selon nos informations, L’Equipe dispose de quarante-trois accréditations pour ses rédacteurs et rédactrices ; suivent Le Parisien (vingt-huit), Le Monde (dix-sept) et Le Figaro (dix), auxquels il faut ajouter les photographes.

L’Equipe met pourtant en avant qu’au total ses soixante-dix accréditations pour ses journalistes et photographes représentent le double de celles pour les Jeux de Tokyo, qui se sont déroulés en 2021 dans des circonstances réduites du fait de l’épidémie de Covid-19. De son côté, avec ses trente-cinq accréditations photographes compris, Le Parisien souhaite se rendre incontournable avec son triptyque « informer, accompagner et émouvoir ».

Les deux journaux vont renforcer leurs paginations, passant de trente-six à quarante pages pour L’Equipe (dont douze pages de résultats) et de quarante-huit à cinquante-deux pages pendant les Jeux, voire jusqu’à soixante-quatre pages pour la cérémonie d’ouverture. Aussi, à l’image du site Web du Monde, ils proposeront un direct en ligne de 6 heures à minuit, qui devrait être le principal vecteur de trafic avec les pages programme et résultats des compétitions.

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