- Les centrales d’achats publics doivent normalement faciliter la vie des communes.
- Certains produits peuvent cependant coûter plus cher.
- Stéphanie Von Euw, maire de Pontoise, qui a lancé ses propres marchés, aborde cette thématique sur le plateau de LCI.
En France, les mairies peuvent se passer de centrales d’achats publics, comme l’Ugap (Union des groupements d’achats publics). Mais une telle manœuvre vaut surtout le coup pour des municipalités d’envergure. C’est ce qu’a expliqué Stéphanie Von Euw, maire Les Républicains (LR) de Pontoise (Val-d’Oise) sur le plateau de LCI, jeudi 27 novembre.
Un des arguments en faveur de l’utilisation des centrales d’achats publics réside dans le fait qu’elles ne fourniraient que des produits français ou européens. « Ce n’est pas vrai. […] J’ai beaucoup de témoignages d’entreprises qui viennent dire que c’est un pur scandale parce qu’un certain nombre de centrales d’achat disent qu’elles achètent français ou européens, alors qu’en réalité, elles ne travaillent qu’avec le revendeur
« , contredit l’édile pontoisienne.
Pour contourner cela, les mairies ont la possibilité de lancer leurs propres marchés publics. C’est ce qu’a fait Stéphanie Von Euw dans sa municipalité. Cette initiative, beaucoup de mairies y renoncent cependant devant l’ampleur de la tâche. « On a l’impression de monter l’Everest avec des tongues
« , résume l’élue, estimant la démarche hors de portée des petites communes.
Et de conclure : « [À Pontoise], nous avons cassé tous nos marchés avec l’Ugap, nous passons désormais nos propres marchés publics, parce que nous pouvons le faire. Des petites communes n’ont pas forcément les moyens ou le service pour le faire
. »












