C’est du jamais vu à Wall Street : le géant américain des puces Nvidia est devenu, mercredi 29 octobre, la première entreprise au monde à franchir le cap symbolique des 5 000 milliards de dollars de valorisation boursière. Une preuve de l’enthousiasme des marchés autour de l’intelligence artificielle (IA).
Le succès est colossal : 5 000 milliards de dollars de capitalisation boursière pour Nvidia. C’est plus que le produit intérieur brut de la France ou de l’Allemagne, et mieux que les valorisations de Meta – la multinationale qui chapeaute Facebook, Instagram et WhatsApp notamment –, Tesla et Netflix réunis.
Peu après l’ouverture à Wall Street, vers 14h TU, le prix de son action s’envolait de 5,45% à 211,99 : lui permettant d’afficher une capitalisation boursière de plus de 5 100 milliards de dollars.
L’engouement des marchés pour l’entreprise américaine s’explique par l’appétit accru pour les valeurs liées à l’IA. Nvidia commercialise des processeurs et des cartes graphiques sophistiquées, dont il s’est fait une spécialité, et son potentiel de croissance semble sans limites.
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Pour preuve, l’entreprise californienne a annoncé ces derniers jours prendre une part de 2,9% dans le fabricant finlandais d’équipements télécoms Nokia, moyennant un milliard de dollars, ainsi qu’un partenariat avec Uber pour rendre autonomes des dizaines de milliers de voitures à partir de 2027.
Depuis le début de l’année, son action s’est envolée de près de 60%. Mais cette réussite pourrait avoir un revers. En effet, certains opérateurs s’inquiètent de l’explosion d’une possible « bulle de l’IA ». Les dépenses dans le domaine de l’intelligence artificielle devraient atteindre environ 1 500 milliards de dollars en 2025 dans le monde, et plus de 2 000 milliards de dollars en 2026, soit près de 2% du PIB mondial.
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