En Syrie, l’aviation israélienne a de nouveau ciblé deux positions militaires, jeudi 3 avril au soir, en périphérie de Damas. Des attaques qui interviennent moins de 24 heures après une soirée particulièrement marquante : 24 frappes à travers le pays, et 13 morts lors d’une incursion terrestre, dans la province de Deraa, au sud. Et cela malgré l’avertissement lancé par l’ONU qui a accusé Israël de vouloir « déstabiliser » la Syrie.
Avec notre correspondante à Damas, Manon Chapelain
La communauté internationale commence à réagir, à commencer par l’ONU. Son envoyé spécial, Gia Pederesen, a appelé hier jeudi l’État hébreu à « cesser ces attaques qui sapent les efforts visant à construire une nouvelle Syrie ». De leurs côtés, les autorités syriennes ont accusé Israël de vouloir déstabiliser le pays. L’État hébreu y a mené des centaines de frappes depuis début décembre et la chute de Bachar el-Assad.
L’objectif affiché par l’armée israélienne est clair : empêcher les nouvelles autorités qualifiées de « jihadistes » de disposer d’un arsenal militaire suffisant pour semer le trouble dans la région. Le ministre israélien de la Défense a ainsi averti le nouveau président syrien qu’il paierait un « lourd tribut » si la sécurité d’Israël était menacée.
Influence turque
Déjà en février, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu avait exigé la démilitarisation totale du sud du pays.
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