Le prochain conseil des ministres du 17 décembre n’adoptera pas, comme prévu, le projet de loi sur une consultation anticipée des Néo-Calédoniens, que le gouvernement souhaitait appeler à se prononcer le 15 mars 2026 sur « l’accord de Bougival ». L’exécutif renonce pour l’heure à cette initiative contestée, selon les informations du Monde.
Signé en juillet entre l’Etat, les indépendantistes et les non-indépendantistes, le projet d’accord de Bougival créant un Etat de la Nouvelle-Calédonie dans la Constitution française a été rejeté par le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) et, selon la majorité des forces politiques signataires, il doit être amendé pour obtenir un consensus indispensable. Comme l’avait exprimé la ministre des outre-mer, Naïma Moutchou, la consultation anticipée sur « Bougival » aurait permis de renforcer ce compromis inédit obtenu à l’arraché. Mais l’initiative était critiquée de toutes parts et le projet de loi qui l’organisait n’avait guère de chance d’obtenir une majorité au Parlement. Les socialistes à l’Assemblée nationale, comme les centristes au Sénat, avaient exprimé leur opposition au projet ce qui le fragilisait à coup sûr.
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