A l’académie postale, Riri, Fifi et Loulou, respectivement ténor, prêtre et lieutenant, se rencontrent dans un grand magasin de Manhattan, mais les 25 000 ampoules refusent de s’allumer. Ce synopsis a peu de sens ? Normal : il s’agit d’un cadavre exquis de Klaus, Le Noël de Mickey, Joyeux Noël et Le sapin a les boules, quatre des 100 productions cinématographiques préférées des Français pour les fêtes, selon un sondage du site SensCritique. Or celui-ci montre à quel point le genre est protéiforme.
A travers l’analyse du top 100 de cet agrégateur d’avis francophone, tel que consulté lundi 1er décembre 2025, Les Décodeurs ont tenté de dresser le portrait-robot d’un classique de Noël.
Fantastique, mais pas forcément
Les critères d’appartenance au genre du « film de Noël » sont étonnamment larges. Cinq grandes familles se dégagent :
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Les mythes sur Noël. Des films fantastiques sur les personnages (Klaus, Le Grinch, Elfe…) ou l’univers fictifs (Le Pôle Express…) de Noël, souvent pour enfants.
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Les contes hivernaux. Des œuvres féeriques hivernales (Anastasia, Un jour sans fin), merveilleuses (Charlie et la chocolaterie, Harry Potter) ou les deux (La Reine des neiges), associées à l’ambiance des fêtes.
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Les « plaids sentimentaux ». Des comédies et romances de fin d’année drôles, doucereuses et réconfortantes, comme Love Actually ou Le Journal de Bridget Jones.
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Les productions réalistes. Des films d’action (Maman, j’ai raté l’avion !, Die Hard, L’Arme fatale) ou drames sociaux (L’Homme de la rue, Un conte de Noël) qui se déroulent sur fond de fêtes.
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Les pieds de nez. Des productions adultes grinçantes (Le père Noël est une ordure), monstrueuses (Gremlins, Krampus), ou horrifiques (Black Christmas) qui tournent Noël en dérision.
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