Cela fait trois décennies que Jean-François Copé, du parti Les Républicains (LR), navigue dans les arcanes de la vie politique nationale, et tout autant qu’il dirige la ville de Meaux, dont il est maire depuis 1995. Parachuté dans la sous-préfecture de Seine-et-Marne par Jacques Chirac, l’ancien président de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) de 2012 à 2014, député de la 6e circonscription entre 2007 et 2017, décrit volontiers « une ville qui a retrouvé de l’harmonie », dont il met régulièrement en avant les problématiques dans l’arène nationale.
Les 76,3 % des suffrages dès le premier tour des élections municipales en 2020 témoignent de l’assise indéniable de l’ancien patron de l’UMP dans cette commune de 56 000 habitants. « J’ai encore la flamme, car être maire de Meaux n’a plus rien à voir avec ce que c’était il y a vingt ans », affirme l’homme de 61 ans, qui pourrait toutefois se faire bousculer par des listes concurrentes portées à gauche et à l’extrême droite.
Pour sa sixième campagne municipale, l’ancien ministre se veut garant de la « protection des habitants face aux violences et aux divisions ». Et décline localement la partition qu’il interprète sur la scène nationale, occupant l’espace de ceux qui refusent « toute alliance avec les extrêmes », notamment avec le Rassemblement national (RN).
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