Après trois sondages et au terme de laborieuses tractations, la droite et le centre bordelais sont enfin parvenus, à quelques jours de Noël, à un accord dans la perspective des élections municipales de mars 2026. Thomas Cazenave, conseiller municipal et métropolitain Renaissance à Bordeaux, tentera, à la tête d’une liste d’union (Les Républicains [LR], Renaissance, MoDem, Horizons, Parti radical, Union des démocrates et indépendants, Nouveau Centre, Alliance centriste), de reconquérir le fauteuil de maire, ravi à la droite par l’écologiste Pierre Hurmic en 2020. Nathalie Delattre, présidente du Parti radical et conseillère municipale depuis 2008, qui prétendait conduire la liste avec l’appui de LR et du MoDem, s’est finalement inclinée et présidera le comité de soutien. Sa présence sur la liste n’est pas actée. Sa réélection au Sénat en septembre semble en revanche assurée.
Un accord arraché après des mois de discussions et quelques tensions. Car si les deux anciens ministres d’Emmanuel Macron, aux profils très différents, étaient convenus début 2025 de recourir aux sondages pour se départager, ils n’ont jamais réussi à s’entendre sur les modalités de cet « outil essentiel pour mesurer les attentes » des Bordelais.
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