A Lyon, les parlementaires s’impliquent comme jamais dans les élections municipales de mars 2026, si bien que les interférences sont de plus en plus nombreuses entre leur mandat national et la campagne locale. Exemple, jeudi 11 décembre, lorsque Boris Tavernier a lâché à la tribune de l’Assemblée nationale : « La façon la plus efficace de détruire une ville consiste peut-être à élire pour maire un candidat millionnaire préférant satisfaire les lobbys des multipropriétaires. » En plein débat sur l’encadrement des loyers, le député de la 2e circonscription du Rhône (Les Ecologistes) a désigné de manière transparente Jean-Michel Aulas.
Candidat à la mairie, l’ancien entrepreneur à la fortune de plus de 400 millions d’euros venait de déclarer son opposition à l’encadrement des loyers, à l’occasion d’une assemblée de l’Union nationale des propriétaires immobiliers. Pour le député écologiste, le débat parlementaire a permis par ricochet de pointer la vision libérale de l’ancien patron de l’entreprise Cegid, allié avec Les Républicains, Renaissance, Horizons et le Mouvement démocrate.
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