Avec son nouveau SUV, le Aceman, Mini veut faire renaître l’esprit originel de la marque de 1959.
Le constructeur britannique a ainsi présenté un véhicule électrique et citadin, petit à l’extérieur, mais grand à l’intérieur.
Pour en profiter, il faudra toutefois débourser une somme importante : 46 160 euros.
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Lors de son lancement en 1959, le modèle originel de Mini a rencontré un franc succès – 5,3 millions d’exemplaires vendus entre 1959 et 2000. Une réussite qui a précédé un autre carton, celui de 2001, lorsque BMW est intervenu pour créer la catégorie « Citadine chic ». Avec sa quatrième génération de véhicules, la marque espère donc retrouver son succès en renouant avec l’esprit de ses premières voitures, tout en proposant des innovations. C’est d’ailleurs le pari du nouveau SUV du constructeur britannique, le Aceman.
Mini Aceman : une vraie citadine ?
Comme l’explique Lenny Roselmack dans l’émission Automoto, le Aceman réunit en effet tous les anciens codes de la marque : « Les quatre roues sont bien rejetées aux quatre coins, il a ce profil galbé et surtout, il est compact. » Pour son nouveau SUV, Mini a ainsi misé sur une voiture « petite à l’extérieur, mais grande à l’intérieur ». « Pour une fois, on est à l’aise quand on monte à l’arrière d’une Mini de petite taille. Ce n’est pas une limousine, mais c’est vraiment mieux qu’une Mini Cooper moderne », explique ainsi notre journaliste.
Pour créer cet intérieur spacieux et confortable, la marque a dû faire des compromis : le coffre de 300 litres est trop petit par rapport à d’autres citadines, qui ne sont même pas des SUV. Autre défaut, le nouveau véhicule de Mini souffre d’un « diamètre de braquage trop important », ce qui l’empêche de tourner facilement dans de petits espaces. Là encore, cela peut poser problème pour les automobilistes citadins en quête d’un véhicule suffisamment maniable pour se faufiler dans les ruelles un peu trop serrées.
Aceman : retrouve-t-on la conduite dynamique de chez Mini ?
Comme pour sa dernière Mini Cooper, la marque britannique a misé sur un véhicule tout électrique avec une autonomie de 406 kilomètres. Malgré cette innovation, le constructeur a aussi cherché à retrouver les sensations de conduite de ses anciens modèles. Un pari gagnant selon Lenny Roselmack, qui a pu redécouvrir la conduite « fun », comparable à celle d’un kart, offerte par le véhicule. « En termes d’amortissement, je peux vous dire qu’on y est parce que oui, c’est ferme… très ferme », détaille notre journaliste, précisant que le Aceman avait une direction et un châssis « précis » et qu’il accélérait « fort » grâce à ses 208 chevaux. Concernant le prix du véhicule, il a été fixé à 46 160 euros, ce qui est très cher pour une citadine. Un prix d’autant plus élevé que les acheteurs ne pourront pas bénéficier du bonus écologique, car la voiture est construite en Chine.