Mark Zuckerberg a changé de vision. Le fondateur de Facebook “a l’intention de réduire considérablement ses efforts du côté du métavers l’année prochaine pour remporter la bataille de l’intelligence artificielle” (IA), résume le Financial Times.
Les économies pourraient “atteindre 30 %” du budget de la branche chargée des mondes virtuels, dans laquelle le géant du numérique avait placé tous ses espoirs. Elles devraient “probablement déboucher sur des suppressions d’emplois dès le début de l’année prochaine”, poursuit le média économique britannique.
Les marchés apprécient
La nouvelle a été saluée par les marchés, “qui remettaient en question les dépenses de Mark Zuckerberg dans un projet sur le long terme qui n’a pas réussi à séduire les consommateurs et ne promettait aucun retour sur investissement dans l’immédiat”. L’action Meta a pris “7 % à l’ouverture de la Bourse de New York” avant de “clôturer en hausse de 3,4 %” jeudi 4 décembre.
La construction du métavers avait été “présentée comme l’avenir de l’entreprise et la raison pour laquelle Facebook avait changé de nom” pour devenir Meta, rappelle Bloomberg, premier média à faire état des rumeurs d’un revers pour le métavers. Les économies réalisées par la branche qui comprend le jeu de réalité virtuelle (RV) Meta Horizon Worlds et le casque RV Quest (anciennement Oculus VR) “devraient être investies dans d’autres projets futuristes”. Comme les lunettes IA et autres appareils portables, ajoute le média économique américain.
Ces changements marquent en tout cas “une rupture radicale avec la vision exposée par Mark Zuckerberg en 2021”, considère The Wall Street Journal. Le PDG de Facebook était persuadé alors que la croissance viendrait des mondes virtuels. Mais “Meta a enregistré des pertes d’exploitation de plus de 77 milliards de dollars [66 milliards d’euros] depuis 2020 dans sa branche Reality Labs”.
L’année “charnière”
Même si, ces derniers temps, le milliardaire de la tech consacrait la plupart de ses interventions à l’IA, “il continuait d’insister sur le fait que le pari du métavers pourrait encore porter ses fruits”, souligne le quotidien des marchés. Au début de l’année, il avait même expliqué “aux investisseurs que 2025 serait une année ‘charnière’ pour le métavers”.
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