Marine Vlahovic avait couvert l’actualité du Proche-Orient pour Radio France Internationale entre 2016 et 2019. Elle s’était ensuite installée à Marseille, où son corps sans vie a été découvert lundi 25 novembre. Elle avait 39 ans.
Ses consœurs et confrères saluent la mémoire d’une journaliste « engagée » et « d’une grande sensibilité », celle qui « savait admirablement trouver les petites histoires pour raconter la grande ». Marine Vlahovic était allergique « au gris, à la pluie… au calme », confiait-elle dans un podcast d’Arte Radio où elle racontait son quotidien de correspondante. « Il n’y a que dans le chaos que je m’entends penser. » Alors, après avoir été diplômée d’une école de journalisme réputée et quelque temps dans des stations de radio locales, elle avait choisi de travailler autour de la Méditerranée.
Elle avait assisté à la révolution égyptienne de 2011, séjourné en Italie, au Liban et en Algérie. Quand le poste de correspondant en Palestine s’était ouvert en 2016, la Bretonne avait sauté sur l’occasion. Elle s’était installée dans une maisonnette en bordure de Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne, où quelques pins et un caroubier la protégeaient « tant bien que mal des regards ».
C’est là, sur le toit-terrasse de son immeuble du 1er arrondissement, que son corps sans vie a été découvert lundi 25 novembre. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de son décès.
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