Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh
Mission accomplie dans les temps pour l’armée libanaise. Le démantèlement des infrastructures militaires du Hezbollah entre le fleuve Litani et la frontière israélienne sera achevé à la fin de l’année.
Des sources de sécurité libanaises affirment que près de 600 sites comprenant des tunnels, des rampes de lancement de roquettes et des entrepôts d’armes et de munitions ont été démantelés ou neutralisés.
Pour répondre aux critiques américaines et israéliennes lui reprochant sa lenteur, l’armée libanaise a organisé ces derniers jours des visites de terrain. Des diplomates arabes et occidentaux, ainsi que des journalistes, ont été conduits dans certaines infrastructures, dont des tunnels souterrains.
La fin de la présence militaire du Hezbollah à la frontière avec Israël est un développement sans précédent depuis la fondation du parti chiite, en 1982. Cependant, la tâche de l’armée libanaise est loin d’être terminée. Il ne s’agit que de la première phase d’un plan qui en compte cinq.
Le Hezbollah dispose encore de nombreuses infrastructures au nord du Litani, dans la plaine orientale de la Békaa et dans la banlieue sud de Beyrouth. À ce propos, le parti chiite a clairement annoncé qu’il ne remettrait pas ses armes tant qu’Israël occupe une partie du Sud-Liban et poursuit ses violations du territoire libanais.
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