Tohu-bohu à l’Assemblée. Michel Barnier, menacé de censure, a été soudainement interrompu lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale ce mardi 3 décembre, pendant qu’il rendait hommage à l’ancien élu René Couanau, mort le 30 novembre à 88 ans. « Il était un député d’Ille-et-Vilaine très actif et un grand maire de Saint-Malo », a dit le Premier ministre, avant de répondre à une question du communiste André Chassaigne. « Il se trouve d’ailleurs qu’il y a très longtemps, j’ai été membre du même cabinet ministériel que lui – il était mon chef de cabinet auprès du ministre de la Jeunesse et des Sports », a-t-il poursuivi, avant d’être coupé par un vacarme dans l’hémicycle.
Les voix se sont élevées dans l’Assemblée après une remarque d’Élisa Martin, députée Insoumise d’Isère. « On s’en fout », s’est-elle exclamée, provoquant un tollé sur les bancs des députés de droite. « Quel scandale ! » a lancé Pierre Cordier, selon le compte rendu de séance. « Vous êtes la honte de la France », a regretté un autre parlementaire LR.
Lors des Questions au gouvernement, Michel Barnier demande du « respect » et regrette que « l’Assemblée nationale ait en effet bien changé » pic.twitter.com/8dBRrQXyS9
— BFMTV (@BFMTV) December 3, 2024
La présidente Yaël Braun-Pivet a finalement pris la parole, cessant le brouhaha. « J’entends que l’on se respecte dans cet hémicycle. Nous parlons de la mémoire d’un homme qui vient de décéder, madame la députée. C’est scandaleux », a […] Lire la suite