À Bamako, les organisations signataires de la Déclaration du 31-Mars ont organisé une conférence de presse, mercredi 20 novembre, pour demander la libération de tous les prisonniers politiques. Elle intervient alors que 11 anciens ministres et dirigeants de partis politiques qui exigent le retour à l’ordre constitutionnel sont en détention depuis plus de cinq mois. Tous membres de la plateforme, ils sont poursuivis pour « opposition à l’exercice de l’autorité légitime », notamment.
Alors que les demandes de libération provisoire – acceptées par le juge – des 11 anciens ministres et dirigeants de partis membres de la Déclaration du 31-Mars se sont heurtées à l’opposition du parquet, les médiations entreprises auprès des autorités de transition n’ont pas davantage abouti.
C’est dans ce contexte que Mahamadou Konaté, président du mouvement Reconstruire-Baara ni Yiriwa et porte-parole de la Déclaration du 31-Mars, ce mercredi 20 novembre, a donné une conférence de presse.
La coalition continue également d’exiger l’organisation d’élections libres et transparentes afin de permettre, enfin – et comme promis par le régime en place il y a plus de quatre ans – le retour à l’ordre constitutionnel.
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