Les ID3, la plus petite voiture électrique de la gamme de Volkswagen, ne seront plus produites à Dresde, en Allemagne. Le site, surnommé l’« usine de verre » en raison de sa transparence, s’arrête ce mardi 16 décembre. Juste au moment où la Commission européenne annonce son « paquet automobile » pour soutenir le secteur. Cette fermeture de site – une première dans l’histoire de Volkswagen – aurait-elle pu être évitée si la fameuse interdiction de vendre des voitures neuves à moteur thermique en 2035 avait été assouplie plus tôt ? Sans doute pas. Les flexibilités offertes par la Commission vont donner de l’air aux marques automobiles, mais ne feront pas disparaître d’un coup de baguette magique la chute des très rentables exportations allemandes en Chine, la poussée technologique asiatique ou encore l’effet des droits de douane américains.
Pour William Todts et Diane Strauss, respectivement directeur général et directrice France de l’ONG Transport & Environment (T & E), les annonces de Bruxelles peuvent compliquer la donne des constucteurs européens : « Elles créent de la confusion en Europe là où il y avait un objectif clair, pour les clients, mais aussi pour les constructeurs, qui vont continuer à investir pour développer des voitures hybrides ou des hybrides rechargeables, or chaque euro dépensé dans ces technologies est un euro perdu et laisse de l’avance aux marques chinoises », regrettent-ils.
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