En France, on s’intéresse aux finances du Rassemblement national avec cette question : la somme d’argent que doit régler le parti d’extrême droite dans le cadre de la condamnation prononcée en début de semaine, met-il en danger son avenir ? C’est ce que laissent entendre plusieurs cadres du RN.
En plus des deux millions d’euros à payer plus tard, si la condamnation devient définitive, il y a un million d’euros de dommages et intérêts à régler immédiatement. Sur les réseaux sociaux les élus RN multiplient les appels aux dons : « Notre existence est menacée » dramatise Marine Le Pen. « Notre mouvement a été victime d’une condamnation d’une lourdeur financière qui engage son avenir. »
« Dette à rembourser »
Le président de l’observatoire de l’éthique publique René Dosière reconnaît que le parti d’extrême droite a des dettes : « C’est un parti qui se finance principalement avec les prêts qui lui sont accordés par des particuliers. Comme il y en a eu beaucoup, plusieurs centaines, ça s’est accumulé. Et donc ils ont une dette à rembourser. »
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