Près de sept ans après leur création, en avril 2019, le pari des maisons sport-santé (MSS) semble gagné. Le dispositif est « pertinent » et il y a un « intérêt manifeste à poursuivre le développement de nouvelles MSS, mais également à consolider le fonctionnement de l’existant », estime un rapport conjoint de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) et de l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche, rendu public le 2 décembre.
Les MSS ont été lancées dans le cadre de la Stratégie nationale sport santé 2019-2024 pour lutter contre la sédentarité et l’inactivité physique. Ce fléau a un coût social exorbitant : 140 milliards d’euros annuels, correspondant à plus de 38 000 décès prématurés et 62 000 pathologies, selon un rapport France Stratégie de 2022.
En pratique, il s’agit de lieux ressources d’information, d’accompagnement et d’orientation des personnes vers la pratique d’activité physique ou d’activité physique adaptée (APA) dans le cadre de sport sur ordonnance. Pour cela, ces structures réalisent notamment des bilans de condition physique.
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