La Mutualité française, la principale fédération de complémentaires santé, a dénoncé vendredi le choix des députés de « surtaxer la santé des Français » après le vote à l’Assemblée nationale, hier soir, d’une hausse de 2,05 % de la taxation des cotisations perçues par les complémentaires. « La représentation nationale soutient les arbitrages court-termistes du gouvernement et les solutions de facilité : surtaxer la santé des Français une nouvelle fois plutôt que d’engager des travaux indispensables pour éviter les soins redondants, inadéquats et les surprescriptions », a regretté son président, Eric Chenut, dans une déclaration à la presse.
Cette mesure était proposée par le gouvernement, qui, depuis plus d’un an, reproche aux complémentaires santé d’avoir augmenté trop fortement leurs tarifs en 2025. Selon le gouvernement, les complémentaires santé avaient anticipé à l’époque des transferts de charge à leur détriment, qui n’ont finalement pas eu lieu. « Accuser les mutuelles de malhonnêteté dans la fixation de leurs tarifs est inacceptable », a déploré M. Chenut.













