Dans l’oblast de Tchernihiv, dans le nord de l’Ukraine, la zone frontalière de la Russie est « soumise à des bombardements quotidiens », rapporte le chef de l’administration de la région, Viatcheslav Tchaouss. Mais, en dépit de cette menace, « 300 personnes y vivent encore », précise-t-il. Mardi, le conseil de défense régional a donc émis un ordre d’évacuation aux habitants de 14 villages frontaliers, dans les communautés de Novhorod-Siversky, Semenivska, Snovska and Gorodnyanska, annonce-t-il.
Au cours de l’année, « un peu plus de 1 400 habitants ont déjà quitté la zone frontalière, précise M. Tchaouss. La réinstallation des personnes évacuées est une condition obligatoire. Des lieux de résidence temporaire sont garantis. Nous devons achever l’évacuation dans un délai de trente jours. ».









