La Ligue nationale de rugby (LNR) tient au salary cap, son outil de régulation des championnats professionnels. Dans un rapport annuel, publié mercredi 17 décembre à l’occasion de l’assemblée générale financière de la LNR – et auquel Le Monde a eu accès –, l’organisme chargé d’organiser, de gérer et de réglementer le Top 14 et la Pro D2 dresse le bilan de son dispositif, à l’aune des deux dernières saisons du Top 14, la première division.
Même si, en 2023-2024 comme en 2024-2025 – les données présentées pour le dernier exercice reposent sur une base déclarative, les contrôles étant en cours –, aucun club n’a enfreint les règles du salary cap, rapporte la LNR, dix formations se situent quasi au plafond, dont sept consomment plus de 99 % du montant maximal autorisé, contre cinq lors de la saison précédente. Vannes (56,5 % du plafond) et Perpignan (73 %), qui ont fini aux deux dernières places du Top 14 en 2025, figuraient en queue de peloton. Cependant, l’écart tend à se réduire de plus en plus entre petites et grosses équipes, se félicite la Ligue.
« Le salary cap remplit pleinement sa fonction de régulation. Il met en évidence une dynamique vertueuse : les clubs convergent progressivement vers le plafond réglementaire, les écarts de rémunération se resserrent, et la masse salariale globale poursuit sa croissance maîtrisée », fait valoir, en conclusion du rapport, Emmanuel Eschalier, le directeur général de la LNR.
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