Alors que les équipes de secours, gardes-civils et militaires continuent de rechercher dans les décombres et dans les eaux quelque 90 personnes disparues, les inondations à Valence, qui ont fait plus de 200 victimes, occupent aussi le terrain politique. Selon la préfecture, au moins 130 000 manifestants en colère ont gagné le centre de la ville, samedi 9 novembre, pour exiger la démission du président régional, Carlos Mazón, accusé de « négligences ».
Le président de la région de Valence, Carlos Mazón, est en bien mauvaise posture. Au cœur d’une manifestation monstre, émaillée d’affrontements avec les policiers, la colère est patente contre le dirigeant libéral. On estime qu’il n’a pas été à la hauteur de la situation, rapporte notre correspondant à Madrid, François Musseau.
« Assassins, assassins ! », ont scandé les manifestants dans cette ville du sud-est de l’Espagne. Les participants se sont donné rendez-vous en fin de journée sur la grande place, devant la mairie de Valence, pour parcourir le kilomètre qui la sépare du siège du gouvernement régional. Ils ont exigé notamment « la démission » de Carlos Mazón, membre du Parti populaire de droite. Mais le Premier ministre socialiste, Pedro Sánchez, n’a pas non plus été épargné par les critiques.
Deux heures de retard à une réunion cruciale, en raison d’un déjeuner au restaurant
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