En Géorgie, cela fait quasiment un mois que les manifestations sont quotidiennes, depuis le 28 novembre dernier et l’annonce du nouveau président prorusse de suspendre la candidature du pays à l’Union européenne. Depuis lors, le mouvement s’étend à de nombreux pans de la société géorgienne, alors que le nouveau président prorusse devrait prendre ses fonctions ce dimanche.
Ce dimanche 29 décembre, le nouveau président Mikheïl Kavelachvili, un prorusse du parti d’extrême-droite Rêve Géorgien, devrait succéder à Salomé Zourabichvili, proeuropéenne, devenue la nouvelle égérie de l’opposition et des manifestants. De quoi rajouter de l’huile sur le feu d’une protestation qui dure depuis un mois.
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Ils sont de tous les âges, de toutes les classes sociales. Hommes, femmes, étudiants, enseignants, travailleurs en général, et même des danseurs, qui se réunissent chaque jour devant le Parlement et exécutent le Khorumi, une danse de combat traditionnelle géorgienne.
Des minorités nationales rejoignent le mouvement
Ce mercredi, le mouvement s’est encore amplifié avec la participation de minorités nationales comme des Azerbaïdjanais ou des Arméniens vivant en Géorgie lors d’une « marche de l’unité ».
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