« La migration des usages vers le numérique est désormais largement achevée », a constaté Gaëtan Bruel, président du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), mardi 16 décembre, en clôture de la divulgation de l’observatoire de la vidéo à la demande (VOD). Selon cet observatoire, le marché français de la vidéo payante a continué de croître et devrait approcher cette année 3 milliards d’euros, en hausse de 7,4 % par rapport à 2024. Une croissance plus modérée que l’an dernier et uniquement liée à celle des abonnements (+ 10,7 %) sur les plateformes de streaming.
Les marchés de la location, de l’achat en ligne et de la vidéo physique continuent, tous trois, de se dégrader. Les DVD se réduisent chaque année davantage. Si, en 2014, le marché de la vidéo physique pesait encore 800 millions d’euros, soit trois fois plus que la vidéo à la demande, ce temps est bel et bien révolu.
« Depuis 2014, la vidéo physique s’est rétractée de 77 % et ne représente plus que 160 millions d’euros », a expliqué le président du CNC. Là où les plateformes américaines de VOD par abonnement, comme Netflix, Amazon Prime, Disney+, Apple TV … génèrent désormais quelque 2,5 milliards d’euros sur le marché français. M. Bruel relève aussi une migration massive de la consommation de vidéo vers le gratuit, les plateformes de partage et les réseaux sociaux.
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