- Titré en moins de 60 kg au Grand Slam d’Abu Dhabi, Ayub Bliev est devenu vendredi le premier athlète russe à gagner sous les couleurs de son pays depuis la décision de la Fédération internationale de judo.
- Jeudi, la IJF avait pleinement réintégré la Russie.
- Ce premier titre a été célébré avec hymne et drapeau.
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De retour tout en haut, avec hymne et drapeau. Moins de 24 heures après la pleine réintégration de la Russie par la Fédération internationale de judo (IJF), Ayub Bliev est devenu, vendredi 28 novembre, au Grand Slam d’Abu Dhabi, le premier athlète à remporter un titre sous les couleurs russes depuis l’invasion de l’Ukraine en février 2022.
Vainqueur, en finale, du Mongol Ariunbold Enkhtaivan, le judoka russe de 28 ans a reçu sa médaille d’or des -60 kg sous son drapeau national et au son de l’hymne russe. Quelques instants plus tard, son compatriote Murad Chopanov, coiffé d’argent chez les -66 kg, a lui aussi vu le drapeau russe être hissé lors de la remise des médailles.
Ayub Bliev defeats Enkhtaivan to take gold at -60kg! 🥇🇷🇺 Follow all the action on https://t.co/5YYXyE0V9W 💻 #JudoAbuDhabi #UAE #AbuDhabi #IJF #Judo #RoadToLA2028 pic.twitter.com/9h6iyDy3uX — Judo (@Judo) November 28, 2025
Pour cette première journée du Grand Slam d’Abu Dhabi, Ayub Bliev et les autres concurrents russes en lice ont combattu avec les lettres « RUS » inscrites dans leur dos.
Depuis 2023, et leur réintégration sous bannière neutre, ils portaient les lettres « AIN » au dos de leurs kimonos pour « Athlètes indépendants et neutres ». Leur hymne et leur drapeau étaient eux remplacés par ceux de la Fédération internationale de judo lors des cérémonies protocolaires.
Ignorant les directives du CIO, l’IJF a acté, jeudi 27 novembre, la réhabilitation des judokas russes, à nouveau autorisés à participer aux compétitions sous leurs couleurs, avec leur hymne et leur drapeau. « Une décision historique, juste et courageuse »
saluée par le président de la Fédération russe, Sergueï Soloveïtchik. Au contraire de l’Ukraine, qui a exprimé « sa vive protestation »
, dénonçant une mesure « contraire aux principes de paix, de justice et de responsabilité »
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