L’administration du président américain sortant a approuvé une vente d’armes, dont des munitions de défense antiaérienne, à Israël, a-t-elle annoncé ce samedi.
Une vente estimée à 8 milliards de dollars.
Elle doit encore être approuvée par le Congrès.
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Israël et le Hamas en guerre
Peu avant le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, prévue le 20 janvier prochain, l’administration américaine de Joe BIden a annoncé ce samedi une vente d’armes à Israël, estimée à 8 milliards de dollars. Elle doit encore être approuvée par le Congrès. Cette vente comprend notamment des munitions de défense antiaérienne, selon une source proche du dossier.
« Israël a le droit de défendre ses citoyens »
Avant son départ du bureau ovale, le président américain sortant balaie ainsi une nouvelle fois la pression mise par certaines organisations de défense des droits humains et des élus démocrates qui s’opposent à de telles ventes à Israël. « Le président a exprimé de manière claire qu’Israël a le droit de défendre ses citoyens, conformément au droit international et au droit humanitaire international, et de dissuader toute agression venant de l’Iran et de ses organisations affiliées », a déclaré la source précédemment citée.
Lors d’un discours au Congrès en novembre, l’élu de gauche Bernie Sanders avait plaidé pour une fin de ces ventes d’armes. « Les États-Unis sont complices de toutes ces atrocités. Nous finançons ces atrocités et cette complicité doit cesser », avait-il déclaré.
Le président élu Donald Trump a promis un soutien sans faille à Israël, et contrairement à tous les présidents récents, il ne s’est jamais engagé en faveur d’un État palestinien indépendant et souverain. Mais le républicain a également exprimé sa volonté de parvenir à un accord de cessez-le-feu à Gaza. En dépit d’efforts diplomatiques intenses menés sous l’égide du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, aucune trêve n’a pu être conclue depuis celle d’une semaine fin novembre 2023.
Plus de 30 personnes ont été tuées samedi par des frappes israéliennes, selon les services de secours de Gaza, au lendemain de l’annonce par le Hamas de la reprise de négociations à Doha (Qatar) pour une trêve dans le territoire palestinien dévasté par près de 15 mois de guerre.