- Quatre ans après sa sortie, la Peugeot 308 a été restylée.
- Son apparence extérieure et intérieure a été repensée.
- Elle offre une conduite confortable et fluide, malgré une faible autonomie.
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Auto
La Peugeot 308 s’offre un relooking en ce mois de novembre. Quatre ans après sa sortie, le modèle tente de séduire à nouveau les automobilistes et de garder son statut de berline compacte la plus vendue en France. Pour cela, le constructeur automobile a notamment misé sur l’apparence du véhicule : « Tout l’avant [de la voiture] a été revu »
, explique Cyril Provost, journaliste automobile, dans « Automoto ». Exit les crocs en signature lumineuse, place aux griffes ! La signature s’étend sur toute la largeur de l’avant du véhicule, avec un logo Peugeot illuminé en son centre : une première pour le constructeur français.
À l’avant, le radar de proximité qui sert, entre autres, pour le régulateur adaptatif, est totalement caché, « invisible »
, selon le journaliste – seule la caméra est visible, mais « il faut bien qu’elle soit quelque part »
. Les phares, eux, sont harmonieusement cachés à l’avant du véhicule. « Dommage que l’arrière soit moins convaincant »
, regrette le journaliste, qui souligne la présence de feux additionnels disgracieux à l’arrière du véhicule, « à l’ancienne »
. « On dirait des feux de
remorque
«
, martèle-t-il. Il applaudit cependant l’avantage de feux en diagonale, auparavant réservés à la version GT.
Conduite confortable
Mais quand on roule alors ? « Côté motorisation, la 308 en fait aussi beaucoup pour séduire, en en offrant le plus possible. C’est simple, il y en a pour tous les goûts »
, estime Cyril Provost. Les modèles de la Peugeot 308 ne manquent pas : électrique, diesel, hybride simple, hybride rechargeable, berline et break. Dans l’émission « Automoto », c’est la version hybride rechargeable qui a été testée, « la plus énergique de la gamme »
. Malgré son poids (1,7 tonne), la voiture est plaisante à conduire, rapporte le journaliste, qui la trouve dynamique, engageante. Testée sur une route légèrement cabossée, il souligne le confort qu’offre la voiture, qui absorbe les chocs et maintient son cap malgré l’état de la chaussée. « La compacte la plus sympa et la plus fun à conduire. »
Le modèle hybride rechargeable permet 85 km d’autonomie en conduite 100% électrique, ce qui, en comparaison avec d’autres concurrents, reste peu. La Golf, par exemple, propose 140 km en tout électrique – elle est cependant vendue 2.000 euros plus cher que la Peugeot 308. « La française garde l’avantage du prix (…), mais elle prend du retard côté techno. »
Cependant, côté intérieur, la française arrive presque au niveau du premium allemand, tempère Cyril Provost.
Un bel intérieur, cependant déjà dépassé
Dans l’habitacle, de très beaux matériaux, comme l’aluminium pour le tableau de bord ou l’alcantara pour les sièges. Si la présentation de l’habitacle est « très belle »
, l’effet « wow » est teinté d’un petit bémol : « Depuis la présentation de cette génération de 308 en 2021, Peugeot est déjà passé à autre chose dans ses intérieurs »
, explique le journaliste. Il mentionne la prochaine Peugeot 208, qui devrait bientôt adopter « l’hypersquare », un volant rectangulaire percé de quatre trous.
Autre petite réserve : le volume du coffre, en dessous duquel se trouve la batterie du véhicule. Celle-ci a grossi (17 kW) pour permettre à la voiture de rouler 85 km en tout électrique, et empiète donc sur le volume total du coffre, qui plafonne à 314 litres – « plutôt un volume du segment inférieur »
, commente Cyril Provost. Pour le journaliste d' »Automoto », le bilan est positif, et la Peugeot 308 peut encore séduire les automobilistes. Reste à voir si la prochaine génération pourra rivaliser avec les compactes allemandes.










