Combien sont-ils à avoir franchi le pas ? Des dizaines, peut-être plus ? De nombreux athlètes africains qui ont participé l’été dernier aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris ont choisi de ne pas rejoindre leur délégation à l’issue de la compétition et de fuir leur pays. Ils vivent aujourd’hui en France ou en Belgique, espérant obtenir le statut de réfugié. Parmi eux, Aristote Ndombe Impelenga. Ce nageur congolais, spécialiste du 50m crawl, vit aujourd’hui dans l’ouest de la France, animé d’un rêve, celui de participer aux Jeux olympiques de Los Angeles dans l’équipe des réfugiés olympiques.
Quatre à cinq kilomètres de nage par jour, du lundi au vendredi… Pour s’améliorer sur sa distance phare, le 50m crawl, Aristote Ndombe Impelenga s’astreint depuis des mois à un entraînement rythmé. Le nageur de 24 ans a trouvé refuge à Rennes, où il est arrivé l’été dernier un peu par hasard.
« J’avais rencontré un Congolais au niveau de la gare du Nord (à Paris). Il m’avait parlé de la ville de Rennes, il m’avait dit : « Là-bas, vous allez trouver quand même assez de structures un peu modernisées pour continuer votre carrière sportive » ». Problème, le dispositif d’aide aux demandeurs d’asile lui est rapidement refusé. L’athlète vit alors dans le dénuement le plus total. « Au début, raconte-t-il, je me suis retrouvé à la rue comme un SDF. Je me suis même retrouvé dans des tentes… »
Participer aux JO 2028 dans l’équipe des réfugiés
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