Apparu au Moyen Âge, le territoire de la Moldavie est disputé par les empires depuis des siècles. Après l’éclatement de l’URSS, la Moldavie indépendante reste tiraillée entre l’influence russe et l’avenir envisagé au sein de l’Union européenne.
1359 : plusieurs duchés du Moyen Âge – Hotin, Soroca, Hansca, Bârlad… – fusionnent et forment la principauté de Moldavie. Le territoire s’étend entre les montagnes des Carpates et le fleuve Dniestr. Puis, en 1367, la région de la Bessarabie (où est située la principauté de Valachie) est rattachée à la Moldavie, ce qui permet à cette dernière de s’étendre sur les bords du Danube et d’avoir un accès à la mer Noire.
Du XVIe au XIXe siècle : le territoire de la Moldavie est convoité par plusieurs États et empires : Hongrie, Pologne, Russie et l’Empire ottoman.
1812 : la signature du traité de Bucarest. L’Empire ottoman cède la Bessarabie à la Russie (l’est du pays) après six ans de guerre et cinq occupations depuis 1711. L’Empire ottoman prend possession de l’ouest de la Moldavie.
1878 : les Ottomans reconnaissent l’indépendance de la Roumanie, incluant l’ouest de la Moldavie.
1918 : après la révolution des bolcheviks en Russie, la Bessarabie déclare l’indépendance et demande le rattachement à la Roumanie.
1920 : le Traité de Paris reconnaît l’unification de la Bessarabie avec la Roumanie, mais l’Union soviétique refuse catégoriquement cette union.
1924 : établissement de la République soviétique autonome de Moldavie à l’est du Dniestr.
1941 : alliée à l’Allemagne nazie contre l’Union soviétique, la Roumanie réoccupe la Bessarabie.
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