« Sea Shepherd marche sur une ligne très fine lorsqu’il s’agit de la loi, admet Paul Watson de sa prison, à Nuuk (Groenland). Mais qu’importe la finesse de la ligne tant qu’on ne la franchit pas, non ? »
Depuis des décennies, Paul Watson cultive son approche jusqu’au-boutiste, malgré la pression judiciaire qui s’est abattue sur lui dès ses premiers pas de militant. Au Monde, qui est allé le rencontrer en prison, il raconte l’origine et les principes de sa méthode de lutte : l’agressivité non violente. Un principe qu’il combine et popularise avec ce qui est selon lui « l’arme la plus puissante du monde » : la caméra.