Le cas de Kilmar Abrego García, déporté par erreur vers le Salvador en même temps que les membres présumés de gangs vénézuéliens, fait la Une des médias américains ce vendredi. Notamment suite à la décision de la juge Paula Xinis du Maryland, qui a ordonné à l’administration Trump de faire libérer cet homme emprisonné à tort dans une méga-prison salvadorienne (pouvant accueillir 40 000 détenus) avec des membres de gangs. Selon ses avocats, qui ont intenté une action en justice d’urgence le mois dernier, Kilmar Abrego García est en danger de mort imminent.
L’homme, d’origine salvadorienne, est marié à une citoyenne américaine avec qui il a un fils autiste de cinq ans et résidait légalement dans le Maryland depuis longtemps. La juge a ordonné au gouvernement de le ramener aux États-Unis au plus tard lundi à 23 h 59. Une décision applaudie par la foule présente à l’extérieur de la salle d’audience, rapporte le Washington Post.
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Mais bien que le gouvernement ait reconnu officiellement que Kilmar Abrego García avait été déporté par erreur par les officiers américains de l’immigration, il a affirmé n’avoir aucun pouvoir de procéder à son retour, prétextant qu’il était maintenant sous le contrôle du Salvador et que ses avocats n’avaient « pas clairement démontré » en quoi il risquait de subir des préjudices en prison.
« Ils n’avaient pas l’autorisation légale »
Une ré […] Lire la suite