- La cyberattaque touchant le groupe La Poste depuis lundi 22 décembre a été revendiquée par des hackers prorusses.
- Le parquet de Paris a ouvert une enquête, confiée à la DGSI.
Une cyberattaque en question. Depuis lundi 22 décembre, les services en ligne du groupe La Poste sont pris pour cible via une cyberattaque par « déni de service ». Ce mardi, le parquet de Paris, informé de la plainte déposée par La Poste, indique à TF1-LCI que « l’attaque a été revendiquée par le groupe Noname057 »
. Il s’agit d’un groupe de hackers prorusses, responsable de multiples attaques visant principalement l’Ukraine mais aussi ses alliés, dont la France.
Le parquet de Paris a confirmé qu’il avait ouvert une enquête « pour des faits d’entrave au fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données »
, confiée à l’Unité nationale cyber (UNC) et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). La revendication ne mentionne que le nom de domaine « lidentite.numerique.laposte.fr »
, dont l’accès n’était pas perturbé dans l’après-midi, a constaté l’AFP.
Le chercheur en cybersécurité Baptiste Robert a appelé sur son compte X à la prudence quant à cette revendication « tardive »
, rappelant qu’il était « habituel de voir des revendications opportunistes »
par des groupes cherchant la lumière médiatique.









