La Corée du Nord a procédé tôt ce mardi 5 novembre à un nouveau tir de missile balistique, a annoncé l’armée sud-coréenne, son deuxième lancement en cinq jours qui survient à quelques heures heures de l’élection présidentielle américaine.
« La Corée du Nord tire un missile balistique non identifié », a déclaré l’état-major interarmées sud-coréen, ajoutant qu’une analyse était en cours.
Le missile a été tiré au large de la côte est de la Corée du Nord, en direction de la mer du Japon, également appelée mer de l’Est, a également indiqué l’armée sud-coréenne. Tokyo a confirmé le lancement, le bureau du Premier ministre déclarant que Pyongyang avait « lancé un missile balistique présumé ».
Une démonstration de force fin octobre
Jeudi 31 octobre, la Corée du Nord, dotée de l’arme nucléaire, a testé ce qu’elle a affirmé être son nouveau missile balistique intercontinental (ICBM) à combustible solide, le plus avancé de son arsenal.
Il s’agissait de la première démonstration de force du régime de Kim Jong Un depuis qu’il a été accusé d’avoir envoyé des milliers de soldats en Russie.
Le tir a également eu lieu quelques heures seulement après que les chefs de la défense des États-Unis et de la Corée du Sud ont appelé Pyongyang à retirer ses troupes de Russie, où, selon Washington, environ 10.000 soldats ont été déployés en vue d’une éventuelle action contre les forces ukrainiennes.
Dimanche, la Corée du Sud, le Japon et les États-Unis ont procédé à un exercice aérien conjoint impliquant un bombardier lourd en réponse au lancement de l’ICBM.
L’exercice a mobilisé le bombardier américain B-1B, des chasseurs sud-coréens F-15K et KF-16 ainsi que des chasseurs japonais F-2.
Les manoeuvres militaires américano-sud-coréennes ne manquent jamais d’irriter Pyongyang qui les considère comme une répétition à une future invasion de son territoire.
Article original publié sur BFMTV.com