Le suspense aura duré jusqu’au bout. Mardi 16 décembre, date limite fixée par la procédure, Pékin a publié son verdict. Finalement, le ministère chinois du commerce a décidé d’imposer, à partir de mercredi 17 décembre, des droits de douane compris entre 4,9 % et 19,8 % aux importations de viande de porc en provenance de l’Union européenne (UE). Le taux moyen de cette taxe, estimé à 9,8 %, s’appliquera aux exportations françaises vers la Chine.
« Bien sûr, nous aurions préféré ne pas avoir de taxes mais, pour nous, c’est un soulagement de savoir que le taux moyen de 9,8 % s’appliquera à la vingtaine d’entreprises françaises concernées », réagit Anne Richard, directrice générale de l’interprofession Inaporc.
Début septembre, Pékin avait, en effet, mis en place des droits de douane provisoires, à hauteur de 20 %. La quasi-division par deux de la taxe est donc perçue comme un moindre mal. La pilule est plus amère pour deux grandes entreprises européennes, particulièrement ciblées, la néerlandaise Vion et la danoise Danish Crown, taxées respectivement à 19,8 % et 18,6 %. Quant à leur homologue espagnole, Litera Meat, elle bénéficie d’un traitement de faveur à 4,9 %.
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