Le Comité international olympique recommande le retour des Russes et des Biélorusses dans les compétitions juniors
Le Comité international olympique (CIO) recommande le retour avec hymne et drapeau des Russes et Bélarusses dans les compétitions juniors, à la différence des restrictions maintenues dans les épreuves seniors, a-t-il annoncé jeudi.
Décidée mercredi à huis clos par sa commission exécutive, cette proposition a été approuvée jeudi par les représentants des fédérations internationales, qui ont cependant prévenu que son application « prendrait du temps », selon le communiqué de l’instance.
Réunis à Lausanne pour le 14e « sommet olympique », ces représentants ainsi que ceux des comités nationaux olympiques, des athlètes et des instances antidopage « ont reconnu que les athlètes, et en particulier les jeunes athlètes, ne devaient pas être tenus pour responsables des agissements de leur gouvernement », explique encore le CIO. « Le sport est pour eux une source d’espoir et le moyen de montrer que tous les athlètes peuvent observer les mêmes règles et se respecter mutuellement », poursuit le texte.
« Nous remercions la commission exécutive du CIO pour ses avancées progressives et cohérentes vers le rétablissement des principes fondamentaux de la charte olympique », a réagi sur le réseau Telegram le ministre des sports russe, Mikhaïl Degtyarev. Il a promis de continuer « à œuvrer pour la restauration complète des droits de tous » les athlètes russes.
Les participants au 14e sommet olympique ont, en revanche, maintenu les conditions imposées aux sportifs russes et biélorusses seniors, c’est-à-dire une participation aux épreuves internationales uniquement sous bannière neutre, à titre individuel, et à condition de n’avoir pas publiquement soutenu la guerre en Ukraine et de n’être pas sous contrat avec l’armée ou les services de sécurité.
De même, les officiels des deux pays demeurent bannis des compétitions internationales, juniors comme seniors, et aucune épreuve internationale ne doit être organisée en Russie, des sanctions en place sans discontinuer depuis l’invasion de l’Ukraine, en février 2022.












