Un drone de l’équipe de football du Canada a survolé en début de semaine l’entraînement de son futur adversaire, la Nouvelle-Zélande.
Les Canadiennes écopent de six points de retrait dans leur groupe, ce qui complique sérieusement leur qualification en quarts de finale.
Elles affrontent l’équipe de France ce dimanche (21h).
Une lourde sanction. Alors que le tournoi olympique de football féminin bat son plein, les tenantes du titre risquent bien de prendre la porte plus tôt que prévu. La Fifa a annoncé, samedi 27 juillet, avoir retiré six points aux footballeuses canadiennes, à la suite de l’affaire d’espionnage par drone de l’équipe de la Nouvelle-Zélande. Ce qui fragilise considérablement les Canadiennes, placées dans le groupe de la France, même si cela ne les condamne pas mathématiquement dans la course aux quarts de finale.
« Connaître la tactique de l’équipe adverse »
Adversaires des Bleues ce dimanche (à 21h à suivre dans notre live des Jeux olympiques), les Canadiennes comptent donc -3 points, après leur succès initial face à la Nouvelle-Zélande (2-1). Leur sélectionneuse, Beverly Priestman, ainsi que deux autres membres de l’équipe, dont le pilote du drone, sont par ailleurs « suspendus de toute activité liée au football pour une période d’un an », a précisé l’instance mondiale du football dans un communiqué.
Mercredi, un membre de l’équipe de football féminine canadienne, sanctionné également par la Fifa, a été condamné à huit mois de prison avec sursis pour le survol par un drone d’une séance d’entraînement des néo-zélandaises avant le match jeudi à Saint-Étienne. L’exploitation des images a montré que cet homme de 43 ans avait déjà filmé ces joueuses le samedi précédent, dans les mêmes circonstances, au stade Michon de Saint-Étienne. Le membre du staff a affirmé en garde à vue « que les vidéos lui auraient permis de connaître la tactique de l’équipe adverse », selon le parquet.