DIVERTISSEMENT – « Je crois parler au nom de tout le monde, en disant que cette expérience a été écœurante, choquante et horrible. » De retour à l’antenne, ce lundi 13 janvier, après l’annulation de plusieurs émissions en raison des incendies à Los Angeles, Jimmy Kimmel, la voix chevrotante, a eu bien du mal à cacher son émotion.
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Dans le préambule du dernier numéro de son « late-night show » sur ABC, le présentateur de 57 ans a évoqué le sort de sa famille, de ses amis ou de ses collègues qui, comme lui, ont dû évacuer les studios, mercredi 7 janvier. « Certains ont aussi perdu leur maison » dans les flammes, évoque Jimmy Kimmel, qui peine à retenir ses larmes.
Avant d’ajouter : « Le pire, c’est que personne ne sait quand est-ce que ça va se terminer. » Alors que, ce mardi, le retour du vent fait craindre de nouveaux départs de feux, plus de 12 000 habitations, bâtiments et véhicules ont été détruits ou endommagés depuis le début des incendies à Los Angeles.
À ce jour, 105 000 résidents sont toujours soumis à des ordres d’évacuation obligatoires et 87 000 soumis à des avertissements d’évacuation dans la ville, notamment autour de l’incendie de Pacific Palisades et de celui d’Heaton. Le bilan humain, lui, continue de s’alourdir. Les autorités faisaient état, dimanche, de 24 morts.
Jimmy Kimmel salue les pompiers
À l’antenne, Jimmy Kimmel a tenu à saluer les efforts fournis par tous les pompiers venus des quatre coins des États-Unis pour prêter main-forte aux secouristes de la région, et en a profité pour tacler le prochain locataire de la Maison blanche Donald Trump qui s’en est récemment pris aux dirigeants de Los Angeles dans la gestion de la crise.
« Je ne veux pas m’étendre sur toutes les choses ignobles, irresponsables et stupides que notre prétendu futur président et sa bande de salauds ont choisi de dire pendant les heures les plus sombres et les plus terrifiantes que nous ayons connues, a précisé Jimmy Kimmel. Le fait qu’ils aient choisi de s’en prendre à nos pompiers qui, apparemment, ne sont pas assez blancs pour risquer leur vie en notre nom, est dégoûtant, mais ce n’est pas surprenant. »
Venus parfois d’autres États que la Californie, ils sont plus de 7 500 à lutter contre ces incendies. Parmi eux, on trouve aussi des prisonniers, ce qu’a toutefois omis de préciser Jimmy Kimmel. Ils sont actuellement 1 800 détenus, soit un quart des effectifs engagés. Pour autant, ces hommes ne touchent pas le même salaire que de leurs confères pompiers de métier : ils gagnent, eux, entre 5 et 10 dollars par jour.
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