Au Nigeria, l’annonce de la réouverture d’une deuxième raffinerie publique située à Warri, dans le delta du Niger, éveille les suspicions. L’ancien président Olusegun Obasanjo a notamment remis en cause publiquement les capacités de la compagnie nationale pétrolière du Nigeria (NNPCL) à gérer les quatre raffineries étatiques que compte le pays et qui ont toutes été laissées à l’abandon pendant des décennies. Le Nigeria a beau être l’un des plus gros producteur de pétrole brut en Afrique, ses capacités à raffiner localement sont encore limitées.
Avec notre correspondante à Lagos, Liza Fabbian
La réouverture de la raffinerie de Warri – le 30 décembre – a été présenté comme « un cadeau de fin d’année » offert aux Nigérians. Une nouvelle « heureuse » selon le président Bola Tinubu, quelques semaines après la mise en service de la raffinerie de Port-Harcourt, dont la production s’élève à 60 000 barils de produit raffiné par jour actuellement.
Doutes
Celle de Warri fonctionnerait déjà à « 60% de sa capacité totale » évaluée à 125 000 barils par jour, selon la compagnie nationale pétrolière NNPCL. Sauf que cette information est mise en doute par les spécialistes du secteur et même par l’ancien président Olusegun Obasanjo, qui a étrillé les responsables de la compagnie pétrolière nationale à la télévision….
Lire la suite sur RFI