- Ce lundi matin, Bastien Augey reçoit Agnès Ricard-Hibon, médecin urgentiste et porte-parole de la Société française de médecine d’urgence.
- Ils ont évoqué le déclenchement du plan Grand Froid à Paris et en région parisienne.
- Une mise en place tardive selon la médecin urgentiste.
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Mieux vaut tard que jamais. À Paris, la préfecture d’Île-de-France a déclenché le plan Grand Froid, un dispositif qui permet une extension des horaires d’ouverture des accueils de jour, un renforcement des maraudes et la réquisition de lieux pour ouvrir des places d’hébergement d’urgence pour les sans-abri.
« De nouvelles places seront ouvertes dans les centres d’hébergement et dans des salles spécialement mobilisées
« , en plus des 46.200 places d’hébergement « mises à disposition toute l’année, des 300 places supplémentaires ouvertes pour toute la période hivernale à Paris et des 200 nouvelles mobilisées ces derniers jours
« , a précisé la préfecture dans un communiqué.
Invitée de « Bonjour ! La Matinale TF1 », Agnès Ricard-Hibon, médecin urgentiste et porte-parole de la Société française de médecine d’urgence estime toutefois que ce déclenchement a été trop tardif compte tenu des températures négatives de ces derniers jours. « Il suffit de quelques heures pour se mettre en hypothermie. L’hypothermie, ça entraîne un risque vital. Donc, là encore, le plan Grand Froid devrait être mis en place avant. On n’attend pas le premier mort pour le mettre en place
» avant d’ajouter : « Il ne faut pas attendre trois jours pour ouvrir les places d’hébergement. On a des super plans. Il faut les mettre en place de façon anticipée plutôt qu’attendre la crise
« .
Selon les prévisions de Météo-France, le froid va continuer à s’installer dans les prochains jours en région parisienne, avec des températures parfois négatives la nuit et ne dépassant pas 4°C la journée.










