- Plusieurs études dissèquent les évolutions du monde du travail en 2025.
- Au programme, de plus en plus d’IA dans les candidatures, des jeunes adeptes du quittoking et une généralisation des pauses dans les parcours professionnels.
En juillet dernier, l’affaire agite le monde entier. Pendant un concert de Coldplay à Boston, le PDG d’une start-up américaine et sa DRH sont surpris par la « kiss cam », profondément enlacés, alors qu’ils sont mariés de leur côté. Très vite, les deux amants se rendent compte qu’ils sont projetés sur les écrans et tentent de se cacher. Trop tard. La vidéo de leur embarras, postée sur les réseaux sociaux, cumule des millions de vues. Les amants ont payé leur adultère au prix fort : remerciés, ils se retrouvent en procédure de divorce avec leur partenaire respectif.
Une étude, réalisée par la plateforme de CV Zety (nouvelle fenêtre), révèle que huit salariés sur dix ont déjà vécu une relation au bureau. « Malgré les risques, 92% se disent ouverts à une romance au travail à l’avenir »
, ajoutent les commanditaires de l’enquête. Plus surprenant, les personnes interrogées reconnaissent entretenir plus facilement une relation amoureuse en travaillant à distance qu’en présentiel.
Autre phénomène d’ampleur : la montée en puissance du « Quittoking (nouvelle fenêtre)« . Il s’agit pour la génération Z de filmer sa démission en direct sur les réseaux sociaux ou de la raconter dans les moindres détails. Certains choisissent ce coup d’éclat spectaculaire pour dénoncer des environnements de travail toxiques. D’autres dénoncent en direct le mauvais traitement subi par leurs collègues ou par les clients. Cette pratique accumule des millions de vues sur les réseaux sociaux et inquiète de plus en plus les entreprises. « Certains utilisateurs profitent de cette visibilité pour devenir de véritables influenceurs. Ils se spécialisent dans les conseils professionnels ou dans la critique de certaines pratiques du monde du travail »
, commente le site LiveCareer (nouvelle fenêtre). Les jeunes générations privilégient désormais bien-être, autonomie et équilibre vie professionnelle-vie privée.
La lettre de motivation omniprésente
Même en 2025, le CV ne suffit pas : la lettre de motivation reste centrale. Elle reste un outil clé pour que l’employeur évalue l’adéquation entre le candidat et le poste, ses aptitudes, ses références et sa vision de son métier. Un sondage posté par le site monCVparfait montre que 88 % des demandeurs d’emploi estiment qu’elle augmente leurs chances d’être contactés. Les deux tiers des personnes interrogées rappellent qu’une lettre idéale ne doit pas dépasser une demi-page et près de la moitié tentent des formats plus créatifs avec de la vidéo ou une infographie. Zety a analysé 453.000 lettres de motivation envoyées par les utilisateurs. L’étude montre que la bonne tenue de ce document impact la candidature dans tous les métiers, y compris les stagiaires, préparateurs de commandes, serveur, assistant administratif ou vendeur en magasin.
Un tiers des personnes interrogées par monCVparfait (nouvelle fenêtre) admettent utiliser l’IA pour améliorer leur lettre de motivation. Ils améliorent la forme en corrigeant la grammaire et le ton. D’autres génèrent carrément une lettre complète ou ajoutent des mots-clés adaptés au poste visé.
Tour du monde, engagement humanitaire, création artistique… Les pauses dans les parcours professionnels se généralisent. LiveCareer a analysé près de dix millions de CV français posté entre 2020 et 2025. Cette année, 39 % des demandeurs d’emploi ont connu une interruption d’au moins douze mois tandis que 61 % ont déclaré une pause courte.









