Avec notre correspondant à Conakry, Tangi Bihan
Á Conakry, la capitale de la Guinée, pour clôturer la campagne de son camp, Mamadi Doumbouya a offert quelques pas de danse à ses supporters, rassemblés sur l’esplanade d’un palais du Peuple recouvert d’immenses portraits de lui. Mais il n’a prononcé aucun mot. Candidat à sa propre succession, Mamadi Doumbouya n’aura donc prononcé aucun discours public, préférant laisser ses ministres faire campagne à sa place dans les différentes villes du pays.
D’autres candidats comme Abdoulaye Yéro Baldé ou Faya Millimouno ont tenu leurs derniers meetings dans la banlieue de la capitale, après avoir sillonné le pays pour tenter de convaincre les électeurs.
Une tâche d’autant plus ardue que les partis de l’ancien président Alpha Condé ou celui de Cellou Dalein Diallo ont refusé d’apporter leur soutien à un candidat. « Leur absence se sera fait sentir, on n’a pas senti d’engouement pendant cette campagne », estime d’ailleurs un observateur de la vie politique.
Cette dernière semaine de campagne aura aussi été marquée par la coupure de certains réseaux sociaux. Depuis lundi, il est impossible de s’y connecter sans utiliser de VPN. Et dans la capitale, les dispositifs de sécurité, qui étaient déjà lourds, ont été encore renforcés.
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