- Un foyer d’influenza aviaire hautement pathogène a été confirmé mardi dans un élevage comptant environ 300.000 volailles à Warhem (Nord).
- Ce nouveau cas survient après la déclaration, le 23 décembre, d’un foyer d’IAHP dans un élevage de poules de l’autre côté de la frontière, en Belgique.
- Afin de prévenir toute propagation, le préfet du Nord a instauré une zone réglementée de 10 km autour de l’élevage touché.
Nouveau foyer en France. Des cas d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) ont été confirmés, mardi 30 décembre, dans un élevage comptant environ 300.000 volailles à Warhem (Nord), a annoncé mercredi la préfecture du département. Ce nouveau cas survient après la déclaration, le 23 décembre, d’un foyer d’IAHP dans un élevage de poules de reproduction à Furnes, en Belgique, à un kilomètre de la frontière française, précise la préfecture dans un communiqué.
À Warhem, la présence du virus a été détectée à la suite de mortalités anormales au sein de l’exploitation, située à environ cinq kilomètres du foyer belge. Afin de prévenir toute propagation, le préfet du Nord a instauré une zone réglementée de 10 km autour de l’élevage touché. Celle-ci comprend une zone de protection de trois kilomètres impliquant des mesures renforcées de surveillance et de restriction des mouvements, ainsi qu’une zone de surveillance étendue jusqu’à 10 kilomètres.
Pas de risque pour l’homme
« L’éleveur a été très vigilant. Il a alerté les services vétérinaires très rapidement. Quelques dizaines d’animaux de son exploitation sont morts »
, a précisé la préfecture à l’AFP. En raison du « fort risque de contamination d’élevages de volailles aux alentours »
, le protocole prévoit « un dépeuplement (euthanasie, NDLR) de l’élevage infecté »,
a-t-elle ajouté. « La consommation de viande, foie gras et oeufs – et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volaille – ne présente aucun risque pour l’homme »
, rappelle la préfecture.
Face à l’évolution des cas d’influenza aviaire hautement pathogène dans la faune sauvage et dans les exploitations d’élevage, la France est placée en risque élevé depuis le 22 octobre. Depuis août 2025, 104 foyers ont été recensés dans des élevages commerciaux en France et 13 foyers dans des basses-cours et oiseaux captifs non commerciaux, selon le dernier point du ministère de l’Agriculture publié mardi.










