- Une série de départements ont enclenché le plan grand froid en raison de la baisse des températures de cette fin d’année.
- Des mesures activées dans toute l’Alsace, mais aussi en Bretagne ou sur la façade atlantique.
- TF1info fait le point sur ce dispositif conçu pour protéger les personnes les plus vulnérables.
L’arrivée de l’hiver s’est accompagnée d’une baisse globale des températures dans une bonne partie de la France. En conséquence, plusieurs préfectures ont décidé de passer au niveau jaune du plan grand froid. Il s’agit pour les services de l’Etat d’adopter des mesures pour venir en aide aux populations vulnérables. En cette période de fêtes, on constate qu’une quinzaine de départements ont activé le dispositif.
C’est le cas dans toute l’Alsace, mais également dans plusieurs départements du Grand-Est (Aube, Meurthe-et-Moselle, Vosges, l’Aube, Meuse ou encore Haute-Marne). Dans les Hauts-de-France, la Somme, le Pas-de-Calais, l’Aisne et le Nord sont aussi concernés, tout comme trois départements bretons : L’Ille-et-Villaine, les Côtes d’Armor et le FInistère. Ailleurs en France, ce plan hivernal est également actif dans l’Orne, en Mayenne, dans la Manche ou en Loire-Atlantique. Sans oublier les Deux-Sèvres.
Venir en aide au plus démunis
Chaque année, une veille sanitaire et sociale couvre automatique la période du 1er novembre au 31 mars. Elle a pour objectif de « prendre des mesures préventives ou curatives pour répondre aux besoins sanitaires et sociaux des populations et notamment celles les plus vulnérables »
, résument (nouvelle fenêtre) les autorités. Derrière le terme de « grand froid »
, on retrouve « un épisode de temps froid qui dure au moins deux jours, caractérisé par sa persistance, son intensité et son étendue géographique »
, notent les services de l’Etat. Il s’agit de périodes durant lesquelles « les températures atteignent des valeurs nettement inférieures aux normales saisonnières de la région concernée ».
En pratique, le dispositif national grand froid comporte (nouvelle fenêtre) trois niveaux de vigilance :
- Le jaune, en cas de temps froid : il est activable lorsque la température ressentie est positive la journée, mais qu’elle tombe entre 0°C et -5°C la nuit.
- Le orange, en cas de grand froid : il peut être déclenché quand la température ressentie est négative la journée et tombe entre -5°C et -10°C la nuit.
- Le rouge, en cas de froid extrême : lorsque la température ressentie est négative la journée et chute en dessous de -10°C la nuit.
Le site « Info.gouv » souligne que « des mesures sont prises par l’État afin de protéger les personnes sans abri durant les épisodes de grand froid »
. Celles-ci « consistent essentiellement au renforcement des dispositifs de veille sociale (maraudes et accueils de jour), à l’ouverture de places d’hébergement exceptionnelles et au déploiement de campagnes de sensibilisation des professionnels et des personnes concernées sur les risques sanitaires liés au froid. »
Notons également qu’il s’agit de « prévenir les pathologies cardiovasculaires »
, accentuées par le froid, de « protéger et prévenir les intoxications au monoxyde de carbone »
et d’informer « tous les habitants des risques de froid et des mesures de prévention nécessaires ».
Au sein des villes, le plan grand froid permet l’ouverture de places d’hébergement supplémentaires. Des gymnases peuvent par exemple être réquisitionnés. Si des températures très basses sont observées après le 31 mars, l’Etat se réserve la possibilité d’étendre le plan grand froid aussi longtemps que nécessaire. De même, il est possible de l’activer avant le 1er novembre si la baisse des températures se révèle précoce.










