La scène a tourné en boucle sur les réseaux sociaux : Benoît Saint Denis, le visage tuméfié après quelques minutes de combat contre Renato Moicano, le 28 septembre, examiné par le médecin officiel de la soirée parisienne de l’Ultimate Fighting Championship (UFC), la principale ligue mondiale d’arts martiaux mixtes (MMA). Jean-Marc Sène ne tarde pas à livrer son diagnostic : l’œil droit de « BSD » s’est totalement fermé sous la volée des coups de poing et de coude du Brésilien, son champ visuel est occulté, les conditions d’un combat sûr et équitable ne sont plus réunies. L’arbitre attribue la victoire au compétiteur étranger.
Si les 15 000 spectateurs de l’Accor Arena de Bercy manifestent leur mécontentement pour ce main event interrompu avant son terme, les organisateurs de l’événement et les équipes des deux athlètes acceptent sans barguigner la décision. Ce n’est pas la première fois qu’un tel scénario se produit mais, surtout, il met à l’abri les protagonistes de blessures plus sévères.
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