Donald Trump qui scelle le sort de la planète lors d’une partie de golf. C’est ainsi que l’hebdomadaire conservateur polonais Wprost illustre son tout dernier numéro de l’année 2024.
On y voit le président élu des États-Unis qui s’adonne à son sport favori, s’apprêtant à mettre un globe terrestre dans un trou coiffé d’un drapeau américain. Un article signé du magazine, expliquant la signification de cette image, avance l’hypothèse qu’une partie du monde pourrait être finalement plus “apaisée” en 2025 avec l’arrivée du leader conservateur, qui prendra ses fonctions le 20 janvier.
“L’année 2025 pourrait bien voir l’autoritaire axe du mal, allant de la Corée du Nord à la Russie en passant par la Chine et l’Iran, perdre son [pouvoir d’]initiative stratégique”, argumente Jakub Mielnik. Le journaliste polonais ajoute que “Trump et sa nouvelle administration pourraient exercer une influence revigorante au leadership en crise de l’Occident, actuellement sur la défensive et menacé d’une défaite dans une guerre ouverte contre des adversaires plus faibles mais beaucoup plus déterminés”.
Friedrich Merz, un meilleur allié pour la Pologne ?
Mielnik anticipe également le passage de relais en Allemagne, lors des élections législatives anticipées de février, à Friedrich Merz, un chrétien-démocrate “orienté vers une alliance avec Trump”. Merz est particulièrement bien vu en Pologne, alors que les relations avec l’Allemagne ont été à la peine sous Olaf Scholz. Surtout, Wprost voit en ce potentiel futur chancelier un homme capable de mettre à exécution le “changement historique annoncé mais jamais mis en œuvre par Olaf Scholz […] envers la Russie”. Soit un tournant 100 % pro-ukrainien, permettant à l’Ukraine de mettre fin à la guerre avec la Russie à ses propres conditions.
Wprost rappelle également que le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche pourrait être bénéfique en ce qu’il forcera l’UE à prendre sa sécurité davantage en main. Donald Trump a déjà menacé les pays de l’Otan qui ne dépensent pas assez pour leur défense de ne pas aller à leur secours en cas de besoin. Avec le leader républicain, le message est clair, souligne Wprost : “Soit l’Europe, riche et rêvant d’une souveraineté stratégique, se met à dépenser des sommes importantes en armements […], soulageant ainsi les États-Unis d’une partie du fardeau”, soit la nouvelle administration n’hésitera pas à brandir des sanctions économiques vis-à-vis de l’UE, quitte à lui mener “une guerre douanière”.
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