Elles ont été si souvent déçues qu’elles n’osent même plus se réjouir : alors que se profile un possible accord entre les autorités israéliennes et le Hamas, les familles d’otages sont de nouveau sur des charbons ardents. Le « deal » exigé par le président élu Donald Trump, qui pèse de tout son poids en faveur d’une série de trêves assorties de libérations de captifs et de retraits de l’armée israélienne de la bande de Gaza, n’était toujours pas conclu mercredi 15 janvier au matin, mais serait « au stade final » selon le Qatar, l’un des pays médiateurs avec les Etats-Unis et l’Egypte.
Dans un contexte géopolitique profondément modifié par le retour prochain du républicain à la Maison Blanche, l’affaiblissement du Hezbollah et du Hamas, et la chute du Syrien Bachar Al-Assad, une entente est cette fois plus probable qu’elle ne l’a sans doute jamais été. Mais dans ce cas, combien d’otages seront rendus par leurs geôliers ? Dans une première phase, 33 personnes pourraient être libérées en échange de prisonniers palestiniens détenus en Israël, selon les pourparlers en cours. Mais, bien des fois, depuis le massacre commis par le Hamas dans les localités proches de l’enclave palestinienne, les espoirs des proches ont été douchés. Bien des fois, ils ont supplié, protesté, attendu, sans voir revenir les leurs. Sur les 251 otages du début, 94 personnes manquent toujours à l’appel, dont 34 seraient mortes dans l’enclave palestinienne.
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