- Le président américain Donald Trump a évoqué mardi une « réelle chance » pour parvenir à un accord destiné à mettre fin à la guerre à Gaza.
- Le Hamas, lui, demande des garanties, affirmant ne pas faire confiance à Israël.
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Minute par minute
« GARANTIES DE TRUMP »
Le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, a déclaré que le mouvement palestinien voulait des « garanties » du président américain Donald Trump et des médiateurs que la guerre à Gaza « finira une fois pour toutes ». « Nous ne faisons pas confiance à l’occupant », a-t-il déclaré au média égyptien Al-Qahera News, en accusant Israël d’avoir violé deux trêves durant la guerre.
« L’occupation israélienne n’a jamais tenu ses promesses (…) C’est pourquoi nous voulons de véritables garanties du président Trump et des pays parrains ». « Nous sommes prêts à (œuvrer) pour un accord qui verrait la fin de la guerre, le retrait » des troupes israéliennes de Gaza et « un échange » d’otages et de prisonniers, a-t-il ajouté.
FLOTTILLE POUR GAZA
Des bateaux d’une nouvelle flottille internationale pour Gaza ont été interceptés mercredi matin au large du territoire par l’armée israélienne, ont annoncé le gouvernement israélien et la coalition Global Sumud Flotilla, qui coordonne cette initiative.
Le ministère des Affaires étrangères israélien a condamné sur X une « tentative futile » de « pénétrer dans une zone de combat », précisant que « les navires et les passagers ont été transférés vers un port israélien » et « devraient être expulsés rapidement ». La coalition Global Sumud Flotilla a fait état d' »au moins trois » bateaux interceptés.
BONJOUR
Bienvenue dans ce direct consacré aux négociations entre Israël et le Hamas, au lendemain du deuxième anniversaire du massacre du 7-Octobre.
Il se veut optimiste. Le président américain Donald Trump a évoqué mardi une « réelle chance »
pour parvenir à un accord destiné à mettre fin à la guerre à Gaza, le jour où Israël a marqué le deuxième anniversaire de l’attaque la plus meurtrière de son histoire menée par le Hamas. Le dirigeant américain, qui fait pression pour parvenir à un accord, a indiqué qu’une « équipe »
américaine était impliquée dans les pourparlers indirects en cours, à Charm el-Cheikh en Égypte, entre négociateurs israéliens et du mouvement palestinien.
Ces discussions sont basées sur un plan annoncé le 29 septembre par le président américain, qui prévoit un cessez-le-feu, la libération des otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre en échange de prisonniers palestiniens, le retrait par étapes de l’armée israélienne de Gaza et le désarmement du Hamas. « Il y a une réelle chance que nous puissions faire quelque chose »
au sujet d’un accord sur Gaza, a déclaré Donald Trump. « Nous voulons que les otages soient libérés immédiatement. »
Toutefois, du côté du mouvement palestinien, le négociateur, Khalil al-Hayya, a déclaré que le mouvement palestinien voulait des « garanties »
du président américain et des médiateurs que la guerre à Gaza « finira une fois pour toutes ». « Nous ne faisons pas confiance à l’occupant »,
a-t-il déclaré au média égyptien Al-Qahera News, en accusant Israël d’avoir violé deux trêves durant la guerre. « L’occupation israélienne n’a jamais tenu ses promesses (…) C’est pourquoi nous voulons de véritables garanties du président Trump et des pays parrains ».
Ces déclarations sont intervenues alors que l’État hébreu marque le deuxième anniversaire de l’attaque du 7-Octobre. Dans un communiqué, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a promis la réalisation de tous les objectifs de la guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, à savoir la libération de « tous les otages »
mais aussi « la destruction du pouvoir du Hamas ».











